Laquelle d'entre-nous n'a jamais cette incomparable envie de sortir une fois vêtue, maquillée, parfumée ? Combien l'ont fait ? Et pour celles qui ont osé, quelle sensation ce fut que cette toute première fois où l'on se dit allez ma belle... Maintenant, lance-toi ! Ose !!!

Pour ma part, ce fut il y a bien longtemps ! Et cette sensation mêlée de peur, de plaisir, de sentiment de liberté. Cette adrénaline qui afflue au moindre bruit de pas ou de moteur. La toute première fois fut pour moi source de frissons incommensurables ! Tout d'abord, assouvir l'envie tenace d'être femme, même dans la rue. Ensuite, lorsqu'on y est, se dire qu'à chaque instant, on peut être surprise, reconnue, raillée voire même agressée procure une dose d'émotion que rien ne remplace. Et puis lorsqu'on a avancé suffisamment dans la rue, se dire que c'est trop bête d'être arrivée si loin de chez soi pour faire demi tour. C'est alors que la peur disparaît pour être remplacée par le plaisir, que l'angoisse fait place à cette délectation infinie de sentir le vent glisser le long de nos bas, ce bonheur d'entendre nos talons aiguille claquer sur le bitume des trottoirs que nous parcourons. J'aime se sentiment intense d'être réellement femme lorsque je sors. J'aime prendre ma voiture et rouler au hasard trouver des endroits en ville ou à la campagne où je pourrai marcher et ressentir ce bonheur indescriptible de me dire : "je suis encore une fois, moi-même". Cette féminité exacerbée qui nous habite ne peut être pleinement ressentie, selon moi, que lorsque je sors vêtue, maquillée, parfumée et parée de mes bijoux. J'aime être une femme autant que faire se peut. J'aime marcher dans la rue, j'adore le vent le long de mes jambes gainées de nylon léger et je suis amoureuse du petit bruit sec que font mes talons sur le bitume ou le béton.... Et vous mes chéries. Quand êtes-vous sorties pour la dernière fois ? Avez-vous tentée cette expérience unique d'être réellement une femme dans la rue ? Qu'avez-vous ressenti ? En avez-vous éprouvé du plaisir ?... Pourquoi ne pas en discuter ici ?

Bises tendres à toutes et tous.

Claire